Jamel Belmadi, l’entraîneur récemment limogé de l’équipe nationale de football d’Algérie, a décidé de passer à l’action. Menant un bras de fer avec la Fédération Algérienne de Football (FAF), il a clairement averti qu’il se tournerait vers la FIFA pour obtenir l’intégralité de ses droits. Cette décision fait suite à des années de revers sportifs, le dernier en date étant l’élimination prématurée de l’Algérie lors de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire.
Selon le journal algérien Al Nahar, Belmadi a adressé un courrier à la FAF, lui donnant un ultimatum de 8 jours pour répondre à ses demandes. Il réclame le paiement intégral de ses salaires mensuels jusqu’à la fin de son contrat en décembre 2026, s’élevant à 7,280 millions d’euros, en échange de son départ.
Cependant, la FAF a rejeté ces demandes, affirmant ne lui accorder qu’une compensation maximale de trois mois. Cette impasse suggère un conflit imminent entre les deux parties.
De plus, il semble improbable que la FAF, dirigée par Walid Sadi, choisisse un entraîneur algérien pour remplacer Belmadi, contrairement à ce qui avait été envisagé précédemment. Les informations indiquent que le nouveau staff technique inclura un entraîneur algérien, aux côtés d’un futur entraîneur étranger.
Enfin, la FAF évalue actuellement les candidatures du Portugais José Peseiro et de son compatriote Carlos Queiroz pour prendre la tête de l’équipe nationale. Le choix semble se porter davantage sur ce dernier.
Cette situation expose un conflit croissant dans le football algérien, mettant en lumière les enjeux financiers et les tensions entre les acteurs clés de la FAF et Jamel Belmadi.