Annoncé comme un moment fort d’égalité des chances, le concours de recrutement de 30 conseillers des Affaires étrangères du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des MRE était pour moi une opportunité décisive. Diplômée d’une licence en science politique et d’un Master en résolution des conflits et gouvernance de la paix, je correspondais en tous points au profil recherché.
J’ai déposé un dossier complet, conforme, et bien avant la date limite. Pourtant, mon nom n’est jamais apparu dans la liste des candidats retenus, et aucune notification ne m’a été adressée.
Les exigences étaient claires : nationalité marocaine, limite d’âge, diplômes spécialisés en relations internationales, gouvernance ou sciences politiques, maîtrise de langues étrangères… Un cadre rigoureux, mais parfaitement aligné avec mon parcours. Je figurais donc parmi les candidates les plus naturellement légitimes pour participer à un tel concours.
C’est pourquoi le silence administratif est incompréhensible. Aucun mail, aucun message, aucun refus motivé. La publication des listes a eu l’effet d’un choc : ma candidature, pourtant conforme et déposée en temps voulu, semblait tout simplement s’être volatilisée.
« Avec une licence en science politique et un master en résolution des conflits et gouvernance de la paix, j’ai présenté un dossier complet, déposé dans les délais. Ne recevoir aucune réponse, ni rejet, ni explication, est profondément déstabilisant. Je me sens lésée et ignorée. Comment un concours censé refléter l’excellence peut-il manquer autant de transparence ? »
Au-delà du cas personnel, c’est la procédure elle-même qui soulève des interrogations. Comment un concours diplomatique – censé recruter les futurs représentants du Maroc dans le monde – peut-il se permettre un fonctionnement aussi opaque, sans même notifier les candidats non retenus ?
Une simple réponse, même automatisée, aurait suffi à préserver la crédibilité du processus. À la place, le mutisme alimente toutes les hypothèses : dysfonctionnements techniques, tri arbitraire, favoritisme, manque de transparence administrative…
L’ironie est douloureuse : ce concours vise à sélectionner des profils capables de défendre l’image du Maroc, sa modernité et sa rigueur institutionnelle. Or, la première image offerte aux candidats est celle d’un manque flagrant de transparence.
Si le Maroc veut réellement incarner une diplomatie exemplaire, il devient indispensable d’instaurer :
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des accusés de réception individualisés,
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des réponses systématiques, même négatives,
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un droit à l’information pour tous les candidats,
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et un audit indépendant des procédures.
Faute de quoi, les discours sur l’égalité des chances risquent de rester symboliques, tandis que les profils les plus qualifiés, pourtant parfaitement alignés avec les exigences, comme le mien, continueront de se sentir invisibles.
Lectrice dévouée à Actu-Maroc











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Salam, vous pouvez déposer une plainte au PMP et poursuivre cette affaire aux tribunaux.. if you don’t sue them and let it go like this it’s just an empty efforts : try to make some noise and go raise some funds to defend your cause in front of a judge.
C’est une discrimination inacceptable qui porte atteinte au principe d’égalité,. un recours au tribunal administratif s’avère non seulement légitime mais également nécessaire afin de faire valoir les droits lésés et obtenir réparation
Il est surprenant que des personnes soient encore surprises de telle opacité au Maroc.
Surprenant mais aussi porteur d’espoir puisque les voies s’élèvent et ne se résignent plus.
Oui, transparence. Oui, respect du citoyen en l’informant des suites faites à ses demandes. Oui, audit indépendant pour les procédures. En bref respect de l’intégrité psychologique du citoyen par l’administration. Et responsabilisation pour les abus et autres irrespects…
Ceci dit pourquoi le/la candidat.e est anonyme?
Attendez la liste des heureux retenus pour découvrir les filles et fils de « baksahbi »….
Quand je vois que l’ingénieur qui a accompagné le prince my Hassan lors de l’inauguration du stade my Abdellah vient du Maroc profond dans la région d’Azilal je suis confiant je ne crois pas trop au « baksahbi ». Les incompétents se cachent toujours derrière le « baksahbi » qui doit certes exister mais qui touche à 10 ou 20% les 80% restant c’est la compétence. Arrêtons de véhiculer des idées négatives qui poussent nos jeunes à trouver toujours des alibis pour expliquer l’échec.
Vous avez le droit et c’est la moindre des choses. Vous pouvez toujours écrire une lettre à l’attention du ministre.
Malheureusement il y a toujours le sous la table parmi les 30 candidats il y a 40 qui sont recommandés 😌 si vous d une telle compétence ne vous sous etimez pas il y a toujours la place pour les grands mais c est de faire du bruit comme vous avez fait seulement je ne comprends pas pourquoi vous n affichez pas votre nom 🧐
Surcompétent(e) peut-être sur le plan académique…
Mais, dans certaines sélections, il existe d’autres critères silencieux, rarement affichés :
la patience face à l’injustice,
la discrétion dans la tempête,
et la capacité de préserver l’héritage subtil de la diplomatie marocaine, ce patrimoine immatériel que كثيرون يتناسونه.
Une autre raison — plus technique qu’apparente :
L’IA utilisée par le ministère concerné est justement dernier cri…
Elle détecte، بدقة جراحية، كل نقاط القوة وكل non-qualités عند جميع المترشحين، ثم تشتغل بمعايير لا يراها أحد.
Alors، لا غرابة إن وُضع البعض خارج اللائحة بدون تفسير…
C’est parfois علامة، وليس عقوبة.
Bon courage pour les prochains concours.
Et surtout: garder la tête haute.
Bonne continuation.
Merci Actu-Maroc