Une élève du Lycée Descartes de Rabat se serait vu interdire l’accès à l’établissement français en raison du port de la jellaba, un vêtement traditionnel marocain. Le sociologue Mohammed Ennaji critique cette décision, la qualifiant d’« un ijtihad cartésien » qui confond laïcité et obscurité.
La proviseure de l’établissement, Najat Delpeyrat, admet que certains membres du personnel ont refusé l’entrée à des élèves portant la jellaba, mais précise que ces décisions n’ont pas été prises avec son approbation. Elle appelle à plus de tolérance, notamment en période de ramadan où la jellaba est plus couramment portée, mais souligne que le règlement intérieur parle de tenue correcte sans mentionner la jellaba.
Face à l’interdiction du port de la jellaba au Lycée Descartes de Rabat, les élèves filles ont décidé de protester collectivement en se donnant le mot de porter toutes les jellabas si une telle mesure se répète. Cette action collective témoigne de leur solidarité et de leur attachement à leur culture et à leur tradition vestimentaire.
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