A l’exception de la Renaissance de Berkane et alors que l’on approche de la fin du premier tiers de la Botola, la championnat du Maroc de football, les supporteurs des équipes habitués des grandes performances, Wac, Raja et Far font grise mine.
L’inquiétude et le doute se sont nichés dans les esprits et les relations de ces derniers se dégradent, match après match, avec les comités directeurs de ces clubs au vu de leurs résultats irréguliers face à des adversaires de niveau moyen dans une compétition volatile. Le verdict est sans appel à chaque fois: il faut changer d’équipe technique.
A ce rythme, certains ont changé de coachs dès les premiers matchs alors que le championnat venait de débuter et pire encore, certains prévoient de libérer leur entraîneur avant le début de l’année prochaine, soit deux fois en l’espace d’un trimestre.
Le Wac, sera obligé de se séparer du sud-africain Mokwena si les résultats espérés continuent à ne pas suivre, le Raja qui a déjà renvoyé son coach est sous pression si son coach portugais, confronté à la grogne des joueurs, ne réagit pas pour présenter une formation plus efficace et enfin les Far ne sont pas mieux lotis avec le français Velud dont les premiers matchs, trois au total, ne sont pas convaincants jusqu’à présent..
Les supporters des trois clubs exigent que leurs joueurs s’installent dans le fauteuil de leader, détrônent Berkane et la distancent pour s’y installer dans la durée.
Menaces et intimidations sont désormais le quotidien des joueurs et des dirigeants, excepté chez les Far où les critiques sont plus mesurées, mais le ciel n’est pas dégagé pour tous les clubs aux palmarès ronflants.
Par Jalil Nouri
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