Quand le compliment vient de la bouche de celui qui est appelé à diriger la diplomatie américaine à partir de la semaine prochaine, il ne faut pas faire la fine bouche.
Le message que vient de donner Marco Rubio, encore sénateur pour quelques jours avant sa prise de fonction comme secrétaire d’État après l’installation de Donald Trump à la Maison Blanche, est à retenir, car il éclaire sur le niveau supérieur qui sera atteint par les relations entre Washington et Rabat, avec d’autres grandes surprises.
Au cours de son audition devant le Sénat américain, qui doit confirmer le choix du nouveau président, Marco Rubio a été d’un constat limpide en faveur du Royaume en le présentant comme un acteur clé de la paix dans la région et à travers le monde, qui continuera de bénéficier de la reconnaissance de la part de la diplomatie américaine.
Réitérant la position américaine sur la souveraineté du Maroc sur son Sahara et la primauté du plan d’autonomie proposé par Rabat comme solution unique et définitive pour le règlement du conflit artificiel alimenté par l’Algérie, Rubio n’a pas tari d’éloges sur la coopération entre les deux pays ainsi que sur les échanges économiques qui font de cette relation un exemple en Afrique.
Du reste, c’est en parlant du continent que le nouveau chef de la diplomatie américaine a annoncé un changement de paradigmes, puisque le président Trump va rompre avec le passé et s’intéresser davantage à l’Afrique, contrairement à son premier mandat. Ce changement devrait passer par le Maroc, il faut croire.
Par Jalil Nouri
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