Après le scandale des usines de dessalement, dans lequel le chef du gouvernement Aziz Akhannouch avait été cité pour conflit d’intérêts, puis celui impliquant sa ministre du Tourisme pour avoir promu un hôtel de luxe à Rabat, voici désormais une troisième affaire du même genre, dans laquelle sont nommément cités des ministres en fonction, tous membres du même parti.
Il s’agit cette fois de l’attribution par le ministère de la Santé, dirigé par un ministre du RNI — la formation d’Akhannouch — d’un important marché de production de chlorure de potassium destiné à résoudre une pénurie d’un médicament très demandé, à une entreprise pharmaceutique dans laquelle un autre ministre, Chakib Berrada, en charge de l’Éducation, détient des parts. Mais les règles d’attribution ont-elles été respectées ? Et pourquoi le ministre a-t-il investi dans l’usine bénéficiaire dès le lendemain ?
L’affaire a atterri au Parlement devant une commission dont la réunion n’a fait que jeter davantage de trouble et d’opacité sur le traitement de ce dossier explosif qui, si les faits sont avérés, ternit profondément l’image du parti en pleine période pré-électorale. Certes, les deux ministres rejettent ces accusations, mais non l’octroi légal du marché. Ayant d’abord nié sa participation récente dans le capital du laboratoire concerné, Promopharm, le ministre de l’Éducation est finalement revenu sur ses propos, admettant être devenu un actionnaire de référence très récent dans l’entreprise bénéficiaire, au détriment d’autres concurrents.
La commission parlementaire tente de démêler les fils de ce nouveau scandale politique. Cependant, contrairement à l’habitude désormais bien établie de diffuser les séances en direct à la télévision et sur les réseaux sociaux, il a été décidé de ne pas le faire cette fois-ci, tant le dossier s’annonce riche en révélations.
L’affaire ne fait que commencer, et les prochaines semaines pourraient réserver de nombreuses surprises dans ce dossier explosif qui fait trembler le gouvernement.
Par Jalil Nouri











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Il ne fera trembler personne, il y a un rapport de la commission parlementaire sur les hydrocarbures et puis l’avis du Conseil de concurrence, et puis rien !!
Ce gouvernement a les mains et un chèque en blanc qui lui assure l’impunité totale ..
Il ne va rien se passer !!! Vous allez voir. Bla bla bla bla et puis ? Rien
Cette affaire va rejoindre les rapports de la cour des comptes sur bp de sujet: cad placée aux archives et aux oubliettes sans suite.tout comme la suite de la décision du conseil de la concurrence sous Guerraoui.
Hhhhh comme d’habitudes des écritures des articles sans suite conflits d’intérêt même au niveau supérieure de l’état marocains tous des profiteurs sans exceptions
Si cette affaire s’est avérée vraie. Il faut automatiquement la démission des ministres concernés si ils sont convaincus de la démocratie marocaine. C’est un test pour les marocains de ne plus voter pour ce parti politique dont les scandales se succèdent au fil des années sans châtiment. Allah isaoub.
Notre réponse en tant que citoyens ….rendez vous devant les urnes bientôt !!!!!!