Le tribunal des îles Baléares a pris la décision de libérer les 22 migrants marocains qui avaient été arrêtés après s’être évadés de l’aéroport de Palma le 5 novembre 2021. Selon le porte-parole du gouvernement des Baléares, Iago Negueruela, ces migrants n’ont pas commis de crime de sédition, et il estime qu’il existe d’autres types de qualifications dans le Code pénal pour poursuivre ces genres de manquements. Il a également souligné que la législation espagnole doit être actualisée et harmonisée avec celle des autres pays européens qui disposent de codes pénaux « beaucoup plus avancés et modernes ».
Malgré cette libération, la procédure devrait se poursuivre pour des accusations de crimes de violence. Les passeports des 22 migrants marocains ont été retirés par mesure de précaution, ils ne peuvent donc quitter l’île. Ils ont été placés dans un centre d’internement des étrangers (CIE) en attendant leur expulsion. En décembre, le parquet avait requis contre chacun d’eux cinq ans de prison pour trouble à l’ordre public.
Il est important de noter que cette situation soulève des questions sur les politiques d’immigration en Espagne et en Europe en général. Les migrants marocains en question ont probablement tenté de rejoindre l’Espagne pour fuir les difficultés économiques et politiques dans leur pays d’origine. Il est important de prendre en compte les causes profondes de ces mouvements migratoires et de mettre en place des politiques qui répondent aux besoins de ces personnes tout en respectant les lois et les normes de sécurité.