Le chef du principal parti d’opposition grecque, Alexis Tsipras, a vivement critiqué le gouvernement conservateur de Kyriakos Mitsotakis dans l’affaire de l’accident de trains ayant fait 57 morts. Il a accusé le gouvernement de « fuir sa responsabilité » et de « dissimuler la vérité ». Tsipras, ancien Premier ministre de la gauche radicale Syriza, a assuré que l’ensemble de la société grecque exige la vérité et la justice.
Le Premier ministre Mitsotakis avait promis la « transparence absolue » dans l’enquête sur cette collision survenue le 28 février à Tempé, à environ 350 km au nord d’Athènes. Il a assumé la responsabilité de l’accident, le pire survenu dans le pays, mais a renvoyé la responsabilité sur les différents gouvernements des dernières années qui ont tardé à moderniser les systèmes de sécurité des chemins de fer.
Cependant, Tsipras a fustigé les tentatives du gouvernement de dissimuler la vérité et a appelé à une confrontation collective de la société avec ceux qui tentent de le faire. L’accident a été en partie dû à une erreur humaine, selon Mitsotakis, qui a conduit à la détention provisoire du chef de la gare de Larissa, ville proche de l’accident, et à la poursuite de trois autres employés des chemins de fer.
L’accident a suscité des manifestations massives contre le gouvernement conservateur, surtout parce qu’il a touché des jeunes. Les élections générales approchant en juillet, cette catastrophe pourrait avoir des répercussions sur les résultats électoraux.