La déception est grande dans les TPE, les Très Petites Entreprises après la grande et mauvaise surprise que leur a réservé le gouvernement dans sa loi de finances 2026.
Sans lobbying préalable en raison du manque d’une représentation forte auprès des organes de décision, ces modestes entrepreneurs dans le document adopté au parlement qui n’a pas fait de cadeaux contrairement au patronat qui en sort renforcé.
Première annonce handicapante dans la politique du gouvernement le fait de ne leur ouvrir les robinets des aides de l’Etat qu’au cas où une entité doit disposer d’un capital atteignant le million de Dh, une mission impossible pour tout petit entrepreneur voulant se lancer qui, généralement ne tente l’aventure qu’avec les cotisations des membres de sa famille et qu’il se doit de rembourser dès le début de son activité au détriment de sa trésorerie. Cette pilule amère a du mal à passer auprès des jeunes que le gouvernement avait promis d’aider et les porter à bout de bras pour créer de la richesse et des emplois et surtout sortir du cadre des circuits de l’économie informelle qu’il dit combattre dans les discours pour laquelle il ne montre guère de signes réels.
La seconde déception qui a atterré ces jeunes promoteurs est le fait que ce même gouvernement a précisé dans la loi de finances, que le taux d’imposition fixé par l’Etat sera de 20% soit un barème similaire 20 % à celui appliqué aux grandes entreprises qui chutera de 35 à 20%, une décision que les acteurs des TPE jugent avec désolation comme une injustice sociale et un déni de leurs revendications légitimes.
Las d’attendre des signaux forts de la part du gouvernement qui se satisfait de ses seuls discours, cette catégorie qui compte des millions d’opérateurs menace de mettre la clé sous le paillasson comme l’on fait des centaines de milliers d’unités.
Par Jalil Nouri










Contactez Nous