L’exode bancaire français d’Afrique s’accélère, avec Société Générale annonçant récemment la vente de ses filiales au Burkina Faso et au Mozambique au groupe Vista. Cette décision marque la continuation d’une tendance de retrait des banques françaises du continent africain, un mouvement initié par le Crédit Agricole dès les années 2000.
Société Générale, la dernière grande banque française avec une présence significative en Afrique, avait déjà cédé ses filiales au Congo, en Guinée équatoriale, en Mauritanie et au Tchad l’été dernier. Cette série de désengagements illustre un changement de stratégie, les marchés africains n’étant plus perçus comme émergents ou vierges par le secteur bancaire français.
La transaction, prévue pour 2024, est conditionnée à l’approbation des instances de gouvernance et des autorités financières compétentes. Le groupe bancaire s’est peu exprimé sur les motivations de ces cessions, mais a indiqué vouloir concentrer ses ressources sur des marchés plus porteurs.
Cette stratégie n’est pas isolée. D’autres banques françaises, telles que la BPCE, et même des banques britanniques comme Standard Chartered et Barclays, ont également réduit leur présence en Afrique. Les analystes soulignent des défis tels que les créances douteuses et le coût du risque comme facteurs dissuasifs pour les banques occidentales.
Malgré ce retrait, Société Générale maintient une présence notable au Maroc et en Côte d’Ivoire. Parallèlement, cette situation laisse place à l’ascension d’acteurs panafricains ambitieux, comme Simon Tiemtoré, patron de Vista, qui entend transformer son groupe en un empire financier africain
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PATRICK HERINCKX
11 mois il y a
C’est vrai que je serais heureux de voir la filiale de la Société Générale du Maroc devenir strictement marocaine. J’habite le Maroc depuis 10 ans.
C’est vrai que je serais heureux de voir la filiale de la Société Générale du Maroc devenir strictement marocaine. J’habite le Maroc depuis 10 ans.