À quand une loi limitant le nombre de mandats des chefs de partis politiques ?
Il en est un qui n’en voit pas l’utilité : Driss Lachgar, numéro un de l’USFP, qui, sans retenue, se prépare à briguer un quatrième mandat, malgré le recul constant de cette formation d’obédience socialiste, autrefois porte-drapeau de l’opposition, sauf lors de la transition gouvernementale qu’elle avait conduite sous le leadership du regretté Abderrahmane Youssoufi, artisan d’une transition historique restée inachevée.
Cette époque semble bel et bien révolue. Avec la relève incarnée par Lachgar, l’USFP restera marquée par des retards et handicaps politiques, vivant une descente progressive dans l’oubli électoral, réduite aujourd’hui à un simple rôle d’appoint.
Tout récemment, Driss Lachgar a même été accusé par ses alliés du bloc de l’opposition d’avoir voulu leur fausser compagnie en cherchant à se rapprocher de l’actuel chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, afin de placer des proches dans son équipe. Ajoutées à d’autres pratiques du même ordre, ces manœuvres ont contribué à forger une réputation peu glorieuse du leader socialiste, qui persiste à vouloir se maintenir à la tête de son parti, malgré des échecs électoraux retentissants et de lourds passifs politiques accumulés au fil des années.
À une année des prochaines élections, l’USFP est plongée dans de graves incertitudes. Rien n’indique que Driss Lachgar renoncera à son projet, ce qui fait de lui la cible des critiques de ses adversaires politiques… et la risée de nombreux médias.
Par Jalil Nouri
Il a une référence le président de la Corée du Nord , de la Russie ! Tant qu il ne désigne pas son fils ou sa fille 😂estimez vous heureux !!