Le Maroc accélère la rénovation de son arsenal juridique vieillissant concernant la lutte contre le dopage dans le sport. Des réunions se tiennent au sein des deux chambres du Parlement pour remplacer l’ancienne législation par une nouvelle, conforme au code de l’Agence Mondiale Antidopage.
L’Agence a donné au Maroc un délai pour combler les lacunes de l’ancienne loi, qui plaçait le contrôle antidopage sous la tutelle du ministère des Sports. Une Agence Marocaine indépendante a depuis été créée, alignée sur le code international de lutte contre le dopage.
Chakib Benmoussa se trouve sous la pression d’un délai imminent pour introduire une nouvelle législation antidopage. L’Agence Mondiale Antidopage suit de près les progrès du Parlement marocain et exige une accélération de la mise en œuvre de la nouvelle loi, soutenue par des politiciens stimulés par leur propre « dopage » politique.
La réputation internationale du Maroc est en jeu, en tant que protecteur de l’image du pays dans les compétitions nationales et internationales, et de la réputation des athlètes. L’Agence a menacé d’interdire les drapeaux des pays non-conformes aux nouvelles normes lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. De plus, l’organisation de la Coupe du Monde 2030 par le Maroc dépend de l’adhésion gouvernementale aux principes du code mondial.
Le Maroc progresse, intégrant ses institutions législatives dans cette lutte, mais l’Agence internationale menace d’autres pays comme l’Afrique du Sud et l’Algérie, pour non-conformité. L’adoption d’une loi contre le dopage peut sembler simple, mais elle est entravée par des lobbys pharmaceutiques puissants et d’autres défis.
Dans les pays qui valorisent la compétition propre, le dopage est contrôlé même dans les sports récréatifs pour inculquer aux jeunes l’importance de la compétition loyale. Les athlètes doivent savoir que le dopage entraîne des sanctions disciplinaires sévères, pouvant aller jusqu’à l’emprisonnement, surtout en cas de récidive ou d’infractions commises envers des mineurs.
Le code mondial antidopage va jusqu’à interdire aux dopés de travailler dans le secteur public, car celui qui viole les règles de la compétition loyale ne peut être un bon employé. La menace du dopage réside non seulement dans sa prévalence dans le milieu sportif, mais aussi dans sa présence dans les étapes de formation et dans l’attitude de certains dirigeants qui encouragent la dissimulation.