Une nouvelle forme de « Hirak » s’est dangereusement installée dans les souks du monde rural, en particulier dans les marchés des petites villes, en cette période sensible du Ramadan, où les achats se font plus nombreux et plus importants.
Avec l’augmentation des besoins en ce mois de jeûne, les populations de ces régions peinent à joindre les deux bouts, d’autant plus que les prix des produits de première nécessité, y compris les fruits, légumes et le blé, produits localement par leurs propres agriculteurs, ont bondi ces derniers jours. En cause, une spéculation généralisée et implacable, contre laquelle le gouvernement n’a pas réussi à mettre en place une stratégie efficace et durable.
Le phénomène de la spéculation, bien connu, connaît une poussée exponentielle pendant le Ramadan et lors des fêtes, entraînant chaque fois une flambée des prix injustifiée.
L’élément marquant cette année est la circulation massive d’images sur les réseaux sociaux montrant une population au bord de l’émeute dans plusieurs marchés de villages et petites villes du monde rural. À Sefrou et dans certaines localités du centre du pays, la colère populaire est palpable et le pire a été évité de justesse.
Si des mesures énergiques ne sont pas prises dans ces régions, où les besoins restent pourtant moindres et les achats concentrés sur des produits de base, la situation risque de dégénérer. Une contagion vers les grandes villes, déjà confrontées à un exode rural croissant, pourrait être inévitable, malgré l’apparition récente de pluies salvatrices qui apportent un répit temporaire.
Par Jalil Nouri
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Le peuple en a marre
Ou est l’état dans tout ça les bons salaires et les profits ne les laissent pas agir avant que la situation ce complique quelle honte à vos politiciens
Les dirigeants du pays ne se rendent pas compte,ou ne veulent pas tout simplement voir vers quoi le Maroc se dirige, c’est à dire vers des émeutes pour le pain, comme dans les années 1990,Avec les conséquences que l’on connait. Peut être,que c’est ce qu’il faudrait au Maroc, pour que tous ceux qui nous gouvernent prennent conscience de la souffrance du petit peuple.