Ils sont députés, membres d’ONG, journalistes ou simples sympathisants européens ou autres, tous des séparatistes du Polisario voulant venir jouer aux « enquêteurs » sur la situation qui prévaut au Sahara, en se rendant auprès de pseudo-opposants à la marocanité de ce territoire, dans le but de semer le désordre là où le calme et le progrès règnent, bien que cette marocanité soit reconnue au niveau international.
Mais les forces de sécurité veillent au grain. Au passage de ces fauteurs de troubles devant la police des frontières, sur le qui-vive, ils sont vite repérés et embarqués dans le premier avion en direction de leur pays d’origine. Des incidents surviennent souvent, et là est le problème, car face à des événements d’une importance nulle, les médias en font des sujets d’intérêt, alors que les relations diplomatiques bilatérales restent préservées.
Les incidents les plus fréquents impliquent des éléments proches de l’extrême-gauche espagnole, qui ne cache pas son soutien aux séparatistes du Polisario en réaction au départ de l’Espagne, autrefois colonisatrice, de ce territoire du Sahara.
Certains d’entre eux, parfois violents et remontés contre le Maroc par la propagande algéro-séparatiste, viennent ouvertement en provocateurs avec des arrière-pensées, croyant trouver les traces d’un territoire et d’une population assiégés et affamés, afin de rédiger des rapports adressés à leur gouvernement contre le Maroc.
C’est le cas de députés européens, non mandatés, en quête du pire là où il n’existe guère. D’ailleurs, le chef de la diplomatie vient de qualifier ces faits d’insignifiants et de « tempête dans un verre d’eau ». Reste que le problème existe bel et bien et qu’il faut lui trouver une solution. Il ne reste plus qu’à espérer que ce sera au plus tôt.
Par Jalil Nouri
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