Depuis le dernier discours du roi Mohammed VI au Parlement, dans lequel il avait appelé à une stratégie de réaction, et non plus de simple gestion, dans le dossier du Sahara, les événements se précipitent jour après jour, avec des résultats exceptionnels en matière de reconnaissance de la souveraineté marocaine sur son Sahara et du plan d’autonomie, accueilli favorablement par la communauté internationale comme seule solution viable. Viendront s’ajouter, parallèlement, les adjectifs « réaliste » et « crédible » pour donner plus de poids à cette voie pacifique visant à mettre fin à un conflit artificiel vieux de 50 ans, entretenu par l’Algérie pour nuire aux intérêts économiques et politiques du Royaume, en bafouant le droit international et en créant des foyers de tension.
En attendant l’implication importante et urgente de la diplomatie parallèle — parlementaires, partis politiques et associations —, le ministère des Affaires étrangères déploie actuellement tous ses efforts pour faire tomber les ultimes bastions des derniers récalcitrants à cette vision quasi unanimement partagée. Il est à la manœuvre, avec toutes ses ambassades, pour faire de ce déploiement l’affaire de tous, dans toutes les régions du monde, en vue d’un règlement définitif, qui devrait intervenir, avec le soutien américain et français, au plus tard en 2026, avec pour point de mire, dans la foulée, le début de la mise en œuvre du plan d’autonomie dans les mois suivants.
Les préparatifs pour ce jour J ont déjà commencé, et l’opérationnalité du processus est à l’étude, avec des lignes directrices claires concernant sa configuration, ses différentes étapes et les chiffres qui en découleront. L’autre urgence à traiter est celle des acteurs de la diplomatie parallèle, qui tardent à s’inscrire dans cette dynamique actuelle, afin d’appuyer l’initiative du ministère des Affaires étrangères, appliquant à la lettre les orientations royales, et capitalisant sur les contacts personnels du Souverain avec plusieurs chefs d’État étrangers.
Les reconnaissances successives de la position marocaine se multiplient à un rythme soutenu, et se traduisent concrètement par l’ouverture d’ambassades et de consulats dans les provinces sahariennes, en gage de soutien. La machine diplomatique tourne à plein régime, car désormais, les jours et les heures sont comptés.
Par Jalil Nouri
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