Le renommé journal « Financial Times » a souligné l’essor économique du Maroc dans le contexte des tensions entre les États-Unis et la Chine, évoquant le royaume comme un pivot crucial pour les entreprises chinoises voulant infiltrer les marchés occidentaux.
Le Maroc, avec sa position stratégique, sa main-d’œuvre qualifiée, et ses infrastructures de qualité, est perçu comme un terrain propice aux investissements étrangers. Ceci est corroboré par un investissement massif de 2 milliards de dollars de la société chinoise « CNGR Advanced Material », prévoyant de construire une usine de matériaux de cathode, essentiels pour les batteries.
Torsten Lars de « CNGR Europe » a fait l’éloge du Maroc, le considérant comme un « endroit formidable » pour servir les marchés américain et européen. En effet, le Maroc détient 70% des réserves mondiales de phosphate et maintient des relations commerciales solides avec les États-Unis et l’Europe.
Les analystes, tels que Kevin Chang de « Wood Mackenzie », reconnaissent la flexibilité chinoise et la stratégie d’évitement de Washington, due aux tensions persistantes, rendant le Maroc une alternative attrayante. Cette stratégie se révèle d’autant plus pertinente, considérant les incitations financières liées à l’approvisionnement en matières premières pour les voitures électriques aux États-Unis.
Le Maroc, grâce à sa dynamique économique et sa politique d’ouverture, éclipse désormais des nations comme l’Indonésie dans l’attraction d’investissements chinois. Les autorisations environnementales, qui prennent « plusieurs années » en Europe, peuvent être obtenues en un mois au Maroc, selon Lars, faisant du royaume un hub incontournable pour les entreprises cherchant à accélérer leur expansion.