Le Maroc et sa candidate, Latifa Akharbach, actuelle présidente de la HACA, sont presque assurés d’obtenir la vice-présidence de l’Union Africaine ce week-end à Addis-Abeba, en Éthiopie, lors de son 38ᵉ sommet. Ce dernier n’a pas souri à l’Algérie, qui a déjà perdu une première manche lors de l’attribution des postes dès le premier jour du sommet.
Cette défaite n’augure rien de bon pour l’Algérie, qui devra affronter la candidate marocaine en présentant Selma Haddadi. Cependant, cette dernière ne pourra pas compter sur le soutien de nombreux pays africains, qui ont exprimé leur mécontentement envers l’Algérie en lui refusant leurs voix, préférant les reporter sur ses adversaires du jour.
Alger paye ainsi au prix fort ses déboires diplomatiques sur le continent, ce qui a profité au Maroc et à sa cause nationale concernant la marocanité du Sahara, grâce à une stratégie bien pensée.
Selon les observateurs indépendants suivant ce sommet africain de l’UA, le Royaume jouit d’une excellente image grâce à sa politique mesurée de coopération Sud-Sud, ses projets multisectoriels menés au bénéfice des pays africains, sa diplomatie intelligente et sa solidarité, loin de l’aventurisme algérien qui a conduit ce pays à l’isolement.
Il ne reste plus qu’à attendre le résultat du vote pour confirmer cette ascendance et satisfaire tous ceux ayant accordé leurs voix au Maroc. La victoire de sa candidate lui permettrait ainsi de s’installer dans la foulée à la vice-présidence de l’Union Africaine, offrant ainsi au Royaume une plateforme stratégique pour concrétiser ses projets ambitieux au profit de l’Afrique.
Par Jalil Nouri