Dans une série de déclarations qui ont retenti comme une double détonation, le Maroc a récemment été désigné pour accueillir la CAN 2025 et, en collaboration avec l’Espagne et le Portugal, la Coupe du Monde 2030. Ces désignations quasi simultanées sont venues amplifier une sensation de déception en Algérie, une nation déjà secouée par des revers sur la scène sportive et internationale.
Alors que le Maroc, avec un élan renouvelé, célèbre ces opportunités, l’Algérie est contrainte de réévaluer sa position et sa stratégie à une échelle plus large. La juxtaposition de ces annonces a mis en lumière une dynamique en plein essor au Maroc, en contraste flagrant avec les challenges auxquels l’Algérie est confrontée.
Dans un revirement historique et non sans une ironie certaine, la FIFA, qui avait autrefois sanctionné le Maroc pour avoir accueilli l’équipe du FLN algérien, lui a conféré l’honneur de co-organiser la Coupe du Monde de football 2030. Ceci, évidemment, n’est pas passé inaperçu par les autorités algériennes, dirigées par le duo Tebboune-Chengriha.
La profondeur des liens entre l’Algérie et le Maroc est incontestable, un mélange riche de sang, d’histoire, de langue et de religion. Pourtant, l’animosité entre les deux pays semble à son paroxysme. Les analystes suggèrent que cette animosité pourrait être une tentative du régime algérien de détourner l’attention de ses propres défis internes, mais les réalités de l’échec, tant sur la scène diplomatique que sportive, sont incontestables.
Les échecs sportifs récents de l’Algérie, y compris sa sortie précoce de la CAN 2022 et de la Coupe du Monde, sont des signes tangibles de ces défis. De plus, sa tentative infructueuse de rejoindre le comité exécutif de la CAF contraste douloureusement avec les succès marocains.
Mais, au-delà des rivalités, l’Algérie possède des atouts indéniables. Avec ses réserves impressionnantes d’hydrocarbures, ses paysages captivants et ses trésors historiques, le potentiel de l’Algérie reste largement inexploité. Son riche patrimoine pourrait offrir à la nation une place de choix sur la scène mondiale. Cependant, la majorité de ses citoyens lutte au quotidien, éclipsée par la corruption omniprésente et les inégalités criantes qui entravent son progrès.
À travers les arrestations, les limogeages et les scandales financiers révélés presque quotidiennement, la corruption endémique en Algérie est mise en lumière. Un contraste douloureux entre les vastes richesses du pays et les difficultés rencontrées par la majorité de ses citoyens.
Alors que le Maroc célèbre ses victoires, l’Algérie, avec toutes ses potentialités, se trouve à la croisée des chemins. Espérons que ces deux nations puissent éventuellement dépasser leurs différends et travailler ensemble pour un avenir plus prospère et équilibré.