Le Maroc n’est pas absent du sommet mondial de l’Intelligence Artificielle à Paris, le premier du genre, organisé à l’invitation du président Emmanuel Macron. L’événement, qui s’ouvre ce lundi pour deux jours, réunira 1.500 représentants de plus de 100 pays du Nord et du Sud. En organisant ce sommet planétaire, la France ambitionne de se positionner en leader européen dans le domaine de l’IA.
Le Maroc y est représenté par des hauts responsables, des associations, des chercheurs et des journalistes. En prélude aux travaux proprement dits, il a été décidé que le Royaume participera à un partenariat d’un montant initial de 400 millions de dollars, baptisé Current AI. Ce projet, auquel d’autres acteurs viendront s’ajouter, compte déjà parmi ses fondateurs plusieurs nations du Nord et du Sud ainsi que de grandes entreprises de la Tech reconnues mondialement pour leurs avancées dans ce secteur.
Ce projet se présente comme une initiative réunissant, dans un premier temps, huit pays et des acteurs privés autour d’une Intelligence Artificielle « d’intérêt général ». L’objectif est de faciliter l’accès aux bases de données publiques et privées dans des domaines clés comme la santé et l’éducation, mais aussi d’investir dans des outils et infrastructures en open source afin de garantir une IA plus ouverte, plus sécurisée et propice à l’innovation.
Aux côtés du Maroc, deux autres pays africains, le Nigeria et le Kenya, prennent part à ce partenariat. Du côté des entreprises, on retrouve des géants de la Tech tels que Google, Salesforce et AI Collaborative.
Enfin, cette initiative ambitionne de lever 2,5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années afin d’atteindre ses objectifs et de marquer durablement l’histoire de l’Intelligence Artificielle.
Par Jalil Nouri
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