Le Maroc franchit une étape décisive dans le développement de son infrastructure ferroviaire avec l’annonce d’un appel d’offres pour la construction d’une ligne à grande vitesse (TGV) reliant Kénitra à Marrakech.
Selon des sources locales, cette nouvelle ligne s’étendra sur 375 km, offrant une vitesse maximale de 350 km/h pour les trains. Le projet sera segmenté en sept tronçons, variant de 36 à 64 km, traversant les principales villes du pays, dont Rabat, Salé et Casablanca.
Outre la construction de la ligne principale, le projet inclut la mise en place d’un centre de maintenance technique à Marrakech et d’un dépôt à Kénitra. Six connexions au réseau ferroviaire existant seront également réalisées, permettant une intégration fluide du nouveau système dans l’infrastructure ferroviaire nationale.
Ce projet colossal représente un investissement total de 37 milliards de dollars et s’inscrit dans le cadre de l’ambitieux plan national du Maroc visant à moderniser et étendre son réseau ferroviaire. À l’horizon 2040, le plan ferroviaire marocain ambitionne de relier 43 villes du pays par voie ferrée, générant jusqu’à 300 000 emplois et offrant un accès ferroviaire à 87 % de la population, contre un peu plus de 50 % actuellement.
Cette initiative témoigne de l’engagement continu du Maroc envers le développement économique et social du pays, en renforçant l’accessibilité et la connectivité à travers des infrastructures modernes et efficaces. Le projet de ligne à grande vitesse marque ainsi le début d’une nouvelle ère dans le transport ferroviaire marocain, offrant des perspectives prometteuses pour l’avenir de la mobilité dans le Royaume.