Le ministère de l’Économie et des Finances a récemment publié son rapport sur l’exécution du budget et les prévisions macroéconomiques pour les trois prochaines années. Selon ce document, l’économie marocaine devrait connaître une croissance de 4,6 % en 2025, dépassant ainsi l’objectif initial de 4 % fixé à moyen terme. Ce bond économique s’inscrit dans le cadre d’un ensemble de réformes visant à réduire le déficit budgétaire à 3,5 % du PIB d’ici 2025, puis à 3 % en 2026 et 2027.
Toutefois, le rapport prévoit un léger ralentissement de la croissance à 4,1 % en 2026, suivi d’une légère reprise à 4,2 % en 2027. Le moteur principal de cette croissance reste la consommation intérieure finale, qui devrait contribuer à hauteur de 3,6 points en 2026 et 3,2 points en 2025 à la croissance du PIB. Par ailleurs, la formation brute de capital fixe devrait représenter une contribution de 0,8 % à la croissance économique durant les années 2025 et 2026.
En parallèle, le ministère anticipe une baisse progressive de la dette publique, qui passerait de 69,5 % du PIB en 2023 à 66,3 % d’ici la fin de l’année 2027. Le rapport indique également une amélioration progressive de la balance commerciale. Alors qu’elle contribuait négativement à hauteur de 0,2 point en 2023, cette tendance devrait s’inverser, avec une contribution positive de 0,1 point à partir de l’année suivante. Le déficit du compte courant devrait, lui, se réduire pour atteindre 2,2 % du PIB en 2027, signalant une meilleure gestion des transactions économiques avec l’extérieur.
Entre 2025 et 2027, le Maroc mettra en place un nouveau cadre macroéconomique, renforcé par des objectifs clairs en matière de durabilité financière et de réformes économiques. Ce cadre repose sur la loi de finances modernisée entrée en vigueur en 2016, ainsi que sur la planification budgétaire triennale adoptée depuis janvier 2019, qui vise à renforcer l’efficacité et la transparence dans la gestion des finances publiques.
Le gouvernement marocain s’engage à réduire le déficit budgétaire en augmentant les recettes publiques, notamment par l’élargissement de la base fiscale, l’amélioration du recouvrement des impôts, et la réforme de l’administration fiscale. Parallèlement, il entend diversifier les sources de financement à travers des mécanismes alternatifs, tels que le Fonds Mohammed VI pour l’investissement et le renforcement des partenariats public-privé.
Les investissements de l’État dans les grands projets se poursuivront, stimulés par la révision des stratégies de dépenses pour améliorer l’efficacité des investissements publics. Ces efforts visent à encourager la croissance économique et à créer de nouvelles opportunités d’emploi.
Dans son rapport de consultation pour 2024, le Fonds monétaire international (FMI) a salué la résilience de l’économie marocaine face aux défis multiples, dont la pénurie d’eau, la sécheresse et les conséquences du séisme d’Al Haouz. Le FMI a également souligné la qualité des politiques économiques mises en œuvre, affirmant que le Maroc mérite de bénéficier de la ligne de crédit flexible en reconnaissance de la solidité de son économie et de la réussite de ses réformes structurelles.
De grâce si un responsable lit ce message, annulez SVP les ACCORDS TARIFAIRES ET DE LIBRE ECHANGE LIANT LE MAROC A L’ALG2RIE. Non seulement ils sont utilisés par nos voisins pour faire de la concurrence déloyale, mais servent des visées …