Le ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement préscolaire, Mohamed Saad Berrada, a formellement garanti que les compensations liées à la surveillance et à la correction des examens pour l’année scolaire 2025 seront versées selon le calendrier prévu, sans aucun retard. Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions au sein du corps enseignant concernant les retards de paiement des indemnités.
Lors d’une séance au Conseil des conseillers ce mardi 10 juin 2025, le ministre a répondu aux préoccupations soulevées par le groupe de l’Union nationale du travail au Maroc. Sa réponse visait à clarifier la situation des compensations dues aux professionnels de l’éducation et à rassurer sur les mesures prises pour éviter de futurs retards.
La conseillère Loubna Alaoui, représentant le même groupe parlementaire, avait souligné que l’état de tension observé parmi les cadres pédagogiques concernant le retard des indemnités de surveillance et de correction des examens certificatifs de l’année scolaire 2024 était compréhensible. Elle a rappelé que cette situation touche au principe fondamental de la rémunération équitable du travail accompli.
Le ministre Berrada a précisé que les compensations relatives aux opérations de correction ont été intégralement versées à hauteur de 100%, à l’exception de quelques cas individuels confrontés à des difficultés administratives liées à la finalisation des documents requis. Ces situations particulières font l’objet d’un traitement spécifique pour résoudre les problèmes bureaucratiques restants.
Concernant les indemnités de surveillance pour l’année 2024, le ministre a expliqué les circonstances particulières qui ont conduit à ce retard. Ces compensations n’avaient pas été initialement inscrites dans le budget de cette année-là, ce qui a contraint le ministère à les reporter et à les programmer dans le budget de 2025. Cette situation budgétaire exceptionnelle explique le délai observé dans le versement de ces sommes.
Le ministre a réaffirmé son engagement ferme quant au règlement rapide de ces arriérés, précisant que les indemnités de surveillance de 2024 seront versées dans les plus brefs délais, parallèlement aux compensations de l’année scolaire en cours. Cette approche vise à régulariser définitivement la situation et à éviter l’accumulation de retards similaires à l’avenir.
L’engagement pris par Mohamed Berrade s’inscrit dans une démarche de transparence budgétaire et de respect des droits des enseignants. Le ministère semble avoir tiré les leçons des difficultés rencontrées et mis en place des mécanismes pour garantir que les compensations futures seront correctement budgétisées et versées selon les échéances prévues.
Cette annonce devrait contribuer à apaiser les tensions au sein du corps enseignant et à restaurer la confiance dans la gestion administrative des compensations. Les professionnels de l’éducation attendent désormais la concrétisation de ces engagements pour clôturer définitivement ce dossier sensible.