C’est un ministre de la justice, Abdelatif Ouahbi, tout doux tout miel et au ton conciliant qui a pris place autour de la table des, négociations avec ses ex-collègues les avocats des barreaux du Maroc après une longue grève qui a paralysé les tribunaux privant les justiciables de leurs services.Pourquoi alors cet entêtement de la part d’un ministériel caractériel qui a entraîné tout le gouvernement dans cette crise.
Comme avec le ministre de l’enseignement supérieur avec les étudiants en médecine, Ouahbi a choisi la voie d’une obstination ridicule face à une profession dont il fait toujours partie et dans laquelle il retournera un jour après son départ du gouvernement pour causer tous les deux une grande perte de popularité auprès de l’opinion publique pour ne pas dire de confiance et de crédibilité pour revenir au final au point zéro. Un véritable gâchis si l’on sait qu’en plus les investisseurs étrangers et locaux ont accusé un lourd passif en raison de ce gel.
Des tribunaux qui ferment c’est toute la chaîne qui se trouve en souffrance avec des reports des jugements et des dossiers égarés.
Le ministre, dans un autre pays démocratique, aurait remis les clés et serait retourné à son cabinet pour retrouver l’activité qu’il’a décrié.
Celà n’est pas sans rappelé le sort de l’ancien garde des sceaux français Moretti qui a perdu son poste lors du remaniement de Macron pour avoir pris en grippe certains magistrats qui n’étaient pas à son gout dans l’examen des dossiers des clients de son cabinet.
Pour en revenir à Ouahbi, ce dernier n’a pas retenu les leçons de la crise qu’il a provoqué, puisque dès le lendemain de la signature d’un accord avec les avocats mettant fin à leur grève, il s’est remis à les prendre de haut et à utiliser un ton menaçant pour les faire céder.
En conséquence, bon nombre d’entre eux se sont déclarés contre l’e marché de dupes proposé par Ouahbi et promis de reprendre leurs arrêts de travail pour une durée indéterminée.Si Ouahbi n’a pas marqué son passage à la tête du PAM, à l’institution de la justice, on ne retiendra pas son nom non plus.
Par Jalil Nouri
Actu-maroc.com