Qu’on en juge par cette frénésie capitalistique et cet appétit d’ogre pour les acquisitions en cascade. En quelques heures, Moncef Belkhayat s’est offert deux entreprises : l’une dans le cosmétique, Avon, et l’autre, Mr Bricolage, bien connue dans son secteur d’activité. Plus rien n’échappe à cette conquête menée tambour battant, au point de susciter des interrogations sur le comment du pourquoi de cette offensive que rien n’arrête, surtout parmi un patronat allergique à autant d’ardeur démesurée.
Il s’agit bien là d’un phénomène économique et financier rarement vu par le passé, autant au niveau du rythme des acquisitions que de la stratégie suivie par son holding H&S Invest, que de celui de voir le richissime homme d’affaires mettre, ces derniers mois, des dizaines d’entreprises diversifiées dans le giron de son groupe Dislog, en faisant de lui l’homme d’affaires le plus méritant de la palme de l’ubiquité et de l’omniprésence dans l’actualité économique et le monde des affaires – ou la boulimie affairiste, si l’on préfère – une pathologie qui se manifeste sans prévenir, ou du moins progressivement, mais jamais subitement, pour faire sortir Moncef Belkhayat comme un loup de sa tanière, à la recherche de proies faciles, pour reprendre une image digne d’un conte.
Mais le business n’est pas un conte, bien que Moncef Belkhayat aime parler de rêve, comme les Américains qu’il cite souvent comme source d’inspiration et qui l’ont toujours guidé dans son parcours stratosphérique et inhabituel au Maroc. Pourtant, l’homme reconnaît volontiers des erreurs commises dans sa carrière.
L’homme décide de tout, seul, sauf peut-être – semble-t-il – des chasseurs d’opportunités aux aguets, l’orientant vers les affaires du jour sur lesquelles il se jette allègrement, encouragé par ses banquiers, et parfois des institutions internationales qui lui assurent une confiance aveugle et entière quant à la solidité de ses dossiers.
Par Jalil Nouri
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Mer Belkhayat cherche des moyens de croissance car dans le monde des affaires, si on n’avance pas, on recule. Ces acquisition ouvrent, en outre, de nouvelles perspectives pour les entreprises acquises, qui sont souvent à bout de souffle, et n’ont pas les moyens de passer au pallier suivant.
Tout le monde y gagne, les anciens actionnaires, les nouveaux, les employés, les marques, les clients, et vous même en réussissant à écrire un article dépourvu de sens au point de me voir obligé de vous répondre.
لاش حاسدين السيد؟ الله يسخر
Jalil Nouri blabla vs Moncef Belkhayat affairiste, qui écouter !?
C’est un opportuniste et un arriviste. Il va se casser les dents a vouloir courir trop vite apres l’argent.
Il est évident qu’il ne grimpe pas seul. Derrière lui, des puissants le soutiennent et en bénéficient dans l’ombre. Classique!!