Depuis samedi dernier, le sort des quatre chauffeurs marocains enlevés dans la zone frontalière entre le Burkina Faso et le Niger reste inconnu au siège du ministère des Affaires étrangères, où une cellule de crise a été instaurée pour suivre cette affaire.
Plusieurs médias marocains, s’appuyant sur des sources professionnelles du secteur du transport international de marchandises, avaient avancé la libération des captifs, mais ce mardi matin, aucune confirmation officielle de cet épilogue n’a été publiée à Rabat.
Les quatre chauffeurs et leurs camions ont disparu des radars le matin de samedi dernier et n’ont plus donné de leurs nouvelles depuis, poussant les autorités des deux pays du Sahel à en déduire qu’ils avaient été enlevés par des groupes terroristes comme Boko Haram, affiliés à des organisations internationales comme Al-Qaïda en Afrique, Daech, etc.
Il s’agit de la première fois que des chauffeurs marocains sont enlevés sans revendication, mais la disparition de leurs camions avec le vol des marchandises fait penser surtout à un acte commis par des gangs criminels s’activant dans la région.
Des observateurs des mouvements terroristes au Sahel ont estimé que des groupes terroristes n’oseraient pas s’attaquer à des ressortissants marocains de crainte d’une riposte sévère des autorités marocaines, surtout pour un butin aussi maigre.
Par Jalil Nouri
Voler la marchandise ça se discute mais l’enlèvement est trop grave . C’est du terrorisme .