La Chambre des députés et celle des conseillers ont fermé leurs portes ce mardi, conformément au règlement leur offrant cette période estivale pour se ressourcer et se préparer, dans leurs circonscriptions et activités, à une prochaine année législative très chargée avec l’annonce de développements importants dans le dossier du Sahara.
Avant de partir en congé, les députés et les conseillers pourront goûter à la satisfaction d’avoir bien travaillé — pour les plus assidus — et respecté la démocratie parlementaire, tout en ayant bénéficié de la visibilité offerte en direct par la télévision.
Le bilan de cette dernière session, qui s’achève aujourd’hui, reste riche : en politique étrangère, 14 projets de lois, conventions et accords internationaux ont été adoptés.
Le nombre de projets de textes adoptés depuis le début de cette législature atteint les 94 lois, dont plusieurs lors de la seule dernière session prenant fin ce 22 juillet 2025.
Pour ce qui est des amendements, illustrant l’efficacité des représentants de la nation — souvent décriés pour leur absentéisme — pas moins de 60 % ont été acceptés en moyenne par le gouvernement, sauf un, celui relatif à l’organisation judiciaire, qui a battu un record en obtenant 100 % d’adoption par le gouvernement Akhannouch.
Seul sentiment d’inachevé : celui du débat brûlant sur la réforme des caisses de retraite, qui, à peine entamé, a dû être suspendu jusqu’à la prochaine session, en raison de profondes divergences qui continueront à marquer encore plus la vie parlementaire à la rentrée, avec des échanges poussés à leur extrême.
Par Jalil Nouri