Les tensions entre l’Algérie et le Front Polisario s’intensifient suite à un incident impliquant Haddamin Saïd, représentant du Front Polisario à Genève. Saïd a partagé des photos de son passeport, portant le nom de la « République Arabe Sahraouie Démocratique » (RASD), sur sa page « X ». Ses commentaires accompagnant les images soulignent que le port d’Oran en Algérie ne reconnaît pas la RASD.
Les autorités algériennes ont récemment fermé les frontières maritimes à Haddamin Saïd, l’empêchant de voyager, et ont annulé son passeport affilié au Polisario.
Saïd explique que lorsqu’il est arrivé de Valence, il a remis son passeport biométrique du Polisario à un officier de police. Cependant, celui-ci a refusé de l’accepter, le contraignant à remettre un document étranger, laissant Saïd avec un titre de voyage pour les personnes apatrides.
Les autorités portuaires algériennes exigent des membres du Polisario qu’ils fournissent une autorisation de séjour à la place du passeport de la RASD. Cette action soulève des interrogations sur la cohérence de la position de l’Algérie envers le Front Polisario, malgré son soutien militaire, logistique, financier et diplomatique continu.
Les observateurs considèrent ce geste comme une illustration de l’incertitude du régime algérien et de sa position envers le Front Polisario. Ces tensions surviennent alors que l’Algérie maintient un soutien financier et militaire constant au Polisario, soulevant des questions sur la sincérité de cet engagement.
Cet incident révélant les tensions entre l’Algérie et le Front Polisario soulève des questions cruciales sur la continuité du soutien algérien. La non-reconnaissance du passeport de la RASD et les exigences inhabituelles suggèrent un possible changement dans cette alliance historique. Les observateurs se demandent si cette situation marque une remise en question du soutien de l’Algérie au Polisario. Les développements à venir révéleront si cette relation évolue, mettant en lumière un avenir incertain. La complexité de cette situation requiert une attention constante, redéfinissant potentiellement les relations régionales dans les années à venir.