Un à un, les pays d’Amérique du Sud s’alignent pour parler d’une même voix sur l’intégrité territoriale du Maroc, soutenant le plan d’autonomie des provinces sahariennes ainsi que les efforts du Royaume pour une paix durable et le progrès dans la région de l’Afrique du Nord, et plus particulièrement du Maghreb, freiné par l’Algérie.
Le Pérou est le dernier pays en date à adopter cette démarche. Par la voix de son Congrès, il a exhorté son gouvernement à s’inscrire dans la dynamique internationale sur cette question, après avoir retiré sa reconnaissance de la cause séparatiste. Cette assurance a été apportée par le chef de la diplomatie péruvienne lors d’un long entretien téléphonique avec son homologue marocain, Nasser Bourita, hier, lundi. Mais le Pérou ne compte pas s’arrêter là : son ministre des Affaires étrangères a souligné que la diplomatie péruvienne entend se mobiliser activement et mener campagne afin de défendre cette position auprès des pays encore réticents. Toutefois, ces réticences ne devraient plus durer, car la donne a radicalement changé ces derniers mois, et les développements récents montrent une tendance favorable continue en faveur du Maroc.
À ce jour, sur les 193 pays membres des Nations Unies, 84 % ne reconnaissent pas l’entité séparatiste sahraouie, dont les deux tiers des pays africains, 68 % des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, 96 % des pays asiatiques et 100 % des pays d’Europe et d’Amérique du Nord, selon un dernier décompte du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Par Jalil Nouri