Le Polisario rejette la solution de l’ONU

C’est par un non ferme et définitif que le Polisario a répondu à la solution proposée par l’ONU pour le règlement du conflit du Sahara. Une posture attendue par le Conseil de sécurité, qui devrait désormais passer à l’étape suivante : un vote sans surprise en faveur du plan d’autonomie proposé par le Maroc pour ses provinces sahariennes, ouvrant la voie à la clôture d’un dossier vieux de cinquante ans. Un souhait exprimé à maintes reprises par le roi Mohammed VI, artisan de cette avancée diplomatique majeure, qu’il conduit avec dextérité et courage.

Condamné à un isolement grandissant, alors même que l’Algérie prend ses distances malgré quelques barouds d’honneur insignifiants comme lors de la récente conférence TICAD organisée par le Japon, le Polisario, par son refus, a brûlé ses dernières cartes. Désormais acculé, il ne lui reste d’avenir que dans une intégration au plan d’autonomie marocain, ultime et seule voie crédible.

Le Royaume, fidèle à sa tradition d’indulgence et de miséricorde, saura pardonner et absoudre ceux qui reconnaîtront leurs erreurs et réaffirmeront leur attachement à la patrie et à son drapeau.

Les dirigeants du Polisario, inutile de le rappeler, auront fait perdre à la population et aux provinces du Sahara un demi-siècle de développement supplémentaire. Et pourtant, malgré ces entraves, les réalisations actuelles demeurent remarquables et saluées par tous.

En misant sur la carte de l’expansionnisme algérien, les séparatistes se sont eux-mêmes tiré une balle dans le pied. Il leur appartient désormais de trouver la force et la lucidité nécessaires pour en assumer les conséquences.

Par Jalil Nouri