Sur le chemin d’Agadir, où il a décidé de passer ses vacances avec sa famille en choisissant, pour quelques jours, la station proche de Taghazout, le président de la FIFA, la Fédération Internationale de Football, s’est arrêté pour une escale à Rabat.
L’objectif de ce transit était de faire le point avec le président de la Fédération marocaine, Fouzi Lakjâa, sur les relations exemplaires entre leurs deux institutions, ainsi que sur les compétitions en cours ou les préparatifs de celles appelées à se tenir sur le sol marocain, dont la Coupe d’Afrique des Nations en décembre et la Coupe du Monde en 2030, que la FIFA suit avec intérêt pour en faire un exemple à suivre en Afrique.
Mais ce qui reste à retenir de ces entretiens, au-delà des discours de circonstance, c’est la manière dont le dirigeant suisse de la plus grande instance internationale du football a parlé du Maroc, en louant ses progrès et ses avancées en termes d’infrastructures, qui font de lui — a-t-il tenu à souligner pour la première fois, dixit Infantino — désormais un centre mondial de cette discipline, aux retombées économiques conséquentes à l’avenir. D’où, a-t-il ajouté, la confiance de la FIFA dans le Royaume, qui fera parler de lui, et qui a incité celle-ci à y ouvrir un bureau régional.
Rarement ce dernier a parlé avec une sincérité non feinte d’un pays avec de telles louanges et des adjectifs bien sentis, sans préparation préalable ni calculs égoïstes.
Épaté par la manière dont le Maroc dirige et gère l’organisation de grands événements footballistiques internationaux, le Maroc, que Gianni Infantino considère comme son propre pays et qu’il retrouve à chaque fois avec bonheur et plaisir — selon ses propres termes — le président de la FIFA a renouvelé cette admiration avec tous les éloges, partagés par l’ensemble de l’instance exécutive qu’il préside.
Par Jalil Nouri
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