Le président français Emmanuel Macron est attendu d’un moment à l’autre à Rabat, dans les prochaines 48 heures au plus tard si l’on en croit des sources diplomatiques à Paris. Le locataire de l’Elysée sera accompagné d’une forte délégation de ministres et d’hommes d’affaires, tous mobilisés pour élever les relations économiques entre les deux pays à un niveau jamais atteint.
Ces relations avaient souffert gravement de la position clair-obscure du gouvernement français, surtout sa présidence, et avaient éloignées les entreprises françaises des gros marchés accordées par le Maroc qui s’était tourné vers d’autres pays, abandonnant le premier partenaire économique qu’était la France au profit de L’Espagne, la Chine ainsi que d’autres pays dans une moindre mesure.
Avant cette visite, le chef de l’état français avait décidé de repositionner son pays en reconnaissant officiellement la souveraineté du Maroc sur son Sahara et en confiant la tâche de recoller les morceaux à son ministre des affaires étrangères précédent, Séjourné, pour un retour à la normale, ce qui fut fait avec succès. Depuis, Séjourné est parti et il incombera à son successeur, Jean-Noel Barrot, de pousser dans ce sens, sinon mieux, et dont ce sera le premier déplacement à Rabat.
La question du Sahara Marocain sera, bien entendu, au centre des discussions entre les deux chefs d’états, et il est bien attendu, que, dans la foulée, le président français annonce dans le communiqué final, l’ouverture d’un consulat de son pays dans la ville de Dakhla.
Toujours sur le plan économique, les nombreux pays concurrents de la France, scruteront de très près les résultats de cette visite sur ce plan bien précis, tellement la compétition est serrée avec les entreprises françaises pour remporter des contrats au Sahara, et dans d’autres régions du Maroc, le véritable enjeu de cette visite pour le président Macron après des années de brouille..
Par Jalil Nouri
Si juste visite pour les intérêts des français au Maroc pour prendre l’argent du Maroc -pas plus colonisation économique