La Chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca a reporté, mercredi, l’audience de l’ancien président de la commune de Bouznika, Mohamed Karimine, au 13 novembre prochain. Cette décision a été prise en raison de l’absence de plusieurs membres de l’équipe de défense de l’accusé, qui n’ont pas pu se présenter lors de l’audience.
L’audience a également été marquée par l’absence de l’accusé, surnommé « l’Empereur de Bouznika », qui n’a pas été transféré de l’établissement pénitentiaire où il est détenu, bien qu’un ordre ait été émis pour son transfert.
Mohamed Karimine est poursuivi dans cette affaire en liberté provisoire pour des accusations de mauvaise gestion financière et administrative pendant son mandat à la tête de la commune de Bouznika. Ce dossier vient s’ajouter à une autre affaire dans laquelle il est détenu à la prison locale d’Aïn Sebaâ, communément appelée « Oukacha », avec l’ancien président du club Raja de Casablanca, Aziz El Badraoui.
La première affaire avait déjà conduit à sa condamnation en première instance et en appel à une peine de quatre ans de prison ferme et une amende de 50 000 dirhams. Karimine, à l’époque parlementaire du parti de l’Istiqlal, avait déposé un pourvoi en cassation, qui a été accepté, renvoyant ainsi l’affaire devant la Cour d’appel de Casablanca en 2022.
L’ancien président de la commune de Bouznika est poursuivi aux côtés de quatre autres personnes, dont ses premier et sixième adjoints durant son mandat, ainsi qu’une autre personne, pour des irrégularités constatées.
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