À Casablanca ce jeudi, au cœur d’une affaire largement médiatisée, Zineb B., qui prétend être une bienfaitrice, principal suspect dans le dossier du chirurgien esthétique Dr. Hassan Tazi, a tenté de rétablir sa vérité. Elle est accusée d’exploitation de patients et de traite d’êtres humains, des allégations qu’elle dément fermement, arguant avoir agi dans le meilleur intérêt des patients.
L’intérêt médiatique intense autour de ce dossier a pesé sur les débats à la Cour d’appel. Zineb a admis certaines erreurs durant l’audience, mais s’est défendue de tout acte criminel. « J’ai peut-être envoyé des photos, mais toujours avec une bonne intention. Ce n’était pas criminel », a-t-elle insisté, face à une salle comble et sous les feux des caméras.
Affirmant être victime de la manipulation d’une employée de la clinique nommée Saïda, Zineb a catégoriquement nié avoir sollicité des dons en utilisant des photos de patients de la clinique.
La défense a révélé que Zineb a contacté plusieurs personnalités influentes pour des fonds destinés aux patients de la clinique El Chifaa du Dr. Tazi, évoquant notamment la fille du Premier Ministre et Nizar Baraka, du Parti de l’Istiqlal.
Malgré la pression médiatique, Zineb reste inébranlable dans ses déclarations, mettant l’accent sur son désir sincère d’aider les patients indigents. Elle a partagé des détails personnels, évoquant les frais hospitaliers pour son mari et son fils, tout en louant le Dr. Tazi pour son dévouement exceptionnel envers les patients, notamment dans les situations d’urgence.