Au stade de Flamengo à Rio de Janeiro, où le prodige du football Vinicius Junior a commencé sa carrière, un autre jeune espoir, Pierry Amaro Ricardo, 18 ans, condamne le racisme que subit son idole en Espagne. Ricardo, qui rêve de suivre les traces de Vinicius Jr, qui a rejoint le Real Madrid à l’âge de 16 ans, craint que les joueurs noirs continuent d’être victimes de racisme comme ce fut le cas pour son idole lors d’un récent match à Valence.
Ricardo déclare : « C’est de pire en pire. On est jugé sur notre couleur de peau. Ma mère m’a toujours dit que les Noirs doivent être deux fois meilleurs ». Il affiche toutefois une détermination inébranlable face à ces défis.
Au centre de formation de Flamengo, le traitement infligé à Vinicius, maintenant âgé de 22 ans et apprécié pour son attitude exemplaire, est un sujet de consternation. Le jeune joueur, originaire de la ville ouvrière de Sao Gonçalo, a surmonté la pauvreté et la violence pour atteindre les sommets du football professionnel.
Malgré sa renommée mondiale, Vinicius reste proche de ses racines. Il a fondé une organisation caritative, le Vini Jr. Institute, qui aide les enfants à travers le football. Le soutien à Vinicius au Brésil face au racisme est fort, depuis ses fans locaux jusqu’au président Luiz Inacio Lula da Silva.