Toujours dans la rubrique des déclarations controversées du leader du PJD, Abdelilah Benkirane, voici un nouvel épisode de sa guéguerre déclenchée avec le célèbre rappeur marocain El Grande Toto, qu’il avait qualifié de « Salgoat » (sale voyou), une insulte que l’artiste a très mal pris.
Cependant, il ne faut pas croire que Toto a répondu à cette attaque par une autre injure. Bien au contraire, il a choisi l’arme des paroles de ses chansons. Bien pensées et finement ciselées, ses paroles s’adressent à la jeunesse pour l’inciter à discerner la vérité et les nuances, résonnant loin et fort.
Répondant point par point à son accusateur sans jamais prononcer son nom ni celui de ses confrères de profession qui ont rejoint le réquisitoire du chef de file islamiste, Toto préfère jouer avec finesse sur les consciences. Le titre phare de son dernier album, « Salgoat », est un exemple parfait de provocation « soft », où tout y passe, y compris les excès qu’on lui reproche régulièrement. Ces critiques, Toto les transforme en une arme à double tranchant : l’autodérision et la dénonciation de l’autre.
Il a réservé ses attaques les plus incisives à deux artistes ayant amplifié les critiques contre lui, Ouenza et Manal. Ces clashs, livrés avec habileté, témoignent de sa force de caractère et de sa résilience face aux critiques.
Le ton est mordant et acéré, mais le résultat dépasse toutes les attentes du rappeur numéro 1 au Maroc. Selon lui, ces tentatives de démolition de son image se révèlent finalement bénéfiques, générant une publicité et une notoriété involontaires qui profitent à sa carrière. Rien ne l’arrête, et faisant feu de tout bois, il s’exprime sans retenue ni faux-semblants.
En conclusion, et avec une ironie à peine voilée, Toto a conseillé à Benkirane d’écouter son album, notamment le titre « Salgoat », espérant que cela le rendrait plus sage. Avec un sourire narquois, il a lancé un perfide « Vive la jeunesse ».
Un Grande Toto en cache décidément un autre. Profitant de cette polémique, il a lancé une nouvelle ligne de vêtements portant l’appellation « Salgoat », dont le stock s’est épuisé en quelques heures seulement après son lancement.
Par Jalil Nouri
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Ce pseudo-artiste est un très mauvais exemple pour la jeunesse. Il fait son show en exhibant droque, alcool et gestes obscènes, interdits par la loi. Si on était dans un état de droit et d’application de la loi, il aurait été jugé pour ces infractions en plein public!
Peu importe ce qu’il consomme, c 1 bon gars, et ses discours ont au moins le mérite de la franchise…