Des sources proches de la Commission nationale des étudiants en médecine, pharmacie et médecine dentaire confirment que les étudiants en médecine ont rejeté l’offre du ministère de l’Enseignement supérieur, proposée avec l’aide de la médiation de l’institution Ombudsman. Ce refus repose sur les résultats des assemblées générales organisées mercredi, où les étudiants ont majoritairement voté contre la proposition gouvernementale.
Dans ce contexte, bien que près de 60 % des étudiants des facultés de médecine et de pharmacie de Casablanca et d’Oujda, ainsi que plus de 60 % de ceux de Rabat, ont soutenu l’offre, la majorité des étudiants des autres facultés ont exprimé leur désaccord, maintenant ainsi le climat de tension dans les facultés de médecine malgré des tentatives de dialogue avec le gouvernement.
Le ministère avait pourtant consenti plusieurs concessions, répondant en grande partie aux revendications des étudiants. Parmi les points principaux figuraient le respect des principes de légalité et la mise en œuvre des décisions ministérielles de manière transparente. Le ministère s’engageait notamment à ne pas appliquer la réduction des années d’étude à six ans pour les étudiants inscrits avant le 13 mars 2023, ainsi qu’à exempter les promotions antérieures à l’année universitaire 2022-2023 du nouveau programme de formation.
Certains parents d’étudiants ont tenté d’influencer le vote, encourageant leurs enfants à accepter l’offre du gouvernement pour permettre un retour à la normale et mettre fin aux poursuites judiciaires engagées contre 27 étudiants. Ils ont exprimé leur confiance dans les efforts du ministre de l’Enseignement supérieur, Azeddine El Medaoui, et ont estimé que l’acceptation de cet accord restaurerait la confiance dans l’administration.
Certains parents d’étudiants ont tenté d’influencer le vote, encourageant leurs enfants à accepter l’offre du gouvernement pour permettre un retour à la normale et mettre fin aux poursuites judiciaires engagées contre 27 étudiants. Ils ont exprimé leur confiance dans les efforts du ministre de l’Enseignement supérieur, Azeddine El Medaoui, et ont estimé que l’acceptation de cet accord restaurerait la confiance dans l’administration.
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