Plusieurs recoupements opérés ces derniers jours auprès de sources proches du gouvernement, s’accordent à dire que le remaniement maintes fois annoncé, pourrait avoir lieu finalement dans les prochains jours, sans donner de date précise. Bien que d’autres confidences de ministres recueillies par la presse laissent entendre qu’aucun membre du gouvernement, à l’exception de son chef Akhanouch, n’a été mis au parfum et que seul le roi décide de la date de ce changement demandé de plus en plus par les partis de la majorité eux-mêmes.
Selon toutefois les informations concordantes qui reviennent le plus souvent, ce remaniement ne concernera que 6 postes dont 3 tenues par des femmes et que le premier sur la liste sera le ministre de l’enseignement supérieur, Miraoui, en raison de son échec dans la gestion de la crise des étudiants en médecine,suivi de son collègue de la santé, Ait Taleb, alors que côté femmes, ce seraient Benali et Khyar.
Tout ceci reste au conditionnel et de simples conjectures mais une forte probabilité demeure pour sa concrétisation.L’on peut avancer à titre d’exemple que cette période de changements a démarré après le remplacement-surprise du président de la seconde chambre du parlement à la veille de l’ouverture du parlement du souverain qui, après son retour d’un séjour à l’étranger, pourrait décider que l’heure du remaniement était venue, d’autant plus que les chefs des partis de la majorité semblent tous d’accord sur son principe et les noms des élus. De plus, le calendrier très serré des activités du souverain et la visite de Macron plaident en faveur de cette décision.
Maintes fois annoncé mais jamais concrétisé jusqu’à l’écriture de ces lignes,la possibilité est forte de voir ce remaniement ministériel s’opérer pour permettre au gouvernement de donner une nouvelle impulsion à son rendement devenue indispensable jusqu’au scrutin de 2026.
Par Jalil Nouri
A mon avis, la version actuelle du gouvernement doit totalement être mise à jour pour son échec à gérer plusieurs dossiers épineux.