Les formations politiques du pays ont un an pour se remettre en question et se présenter sous un nouveau visage lors des prochaines élections législatives prévues en septembre 2026, que beaucoup n’envisagent pas sous les meilleurs auspices.
Entre celles qui s’éternisent à la tête de leurs partis pour placer les leurs et assurer leur avenir politique, celles qui s’offusquent de voir de jeunes candidats de moins de 35 ans se présenter en indépendants, celles qui se déchirent dans des querelles internes, et celles qui végètent depuis des décennies sans conviction, la scène politique marocaine apparaît plus moribonde que jamais. Le fossé entre ces partis et les profondes mutations que connaît le pays ne cesse de se creuser, accentué par une résistance maladive à tout renouvellement et par la volonté de préserver les vieux caciques.
Le dernier exemple de ce vide sidéral a été illustré par la réaction timide de la classe politique après l’annonce de la victoire historique du Maroc au Conseil de sécurité de l’ONU. Aucun leader n’a su se distinguer par une intervention forte, maîtrisant le dossier avec éloquence et persuasion. Ce sont encore les universitaires, politologues et journalistes qui ont occupé le terrain du débat, révélant l’effacement inquiétant des partis politiques.
Il est urgent pour ces formations de sortir de leur torpeur, de se préparer à accompagner la mise en œuvre du plan d’autonomie des provinces sahariennes, et d’occuper pleinement le terrain politique face aux résidus des thèses séparatistes.
Les partis, grands ou petits, qui n’auront pas entamé leur cure de rajeunissement et de restructuration, risquent de subir une véritable débâcle électorale.
À tous, un seul message s’impose : « Réveillez-vous, ou votre sommeil vous sera fatal. »










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