Les médias algériens, officiels ou privés, devenus des relais consentants des militaires au pouvoir, ne savent plus exercer leur métier dans le respect des bases fondamentales de la profession. Les exemples de cette dérive ne manquent pas à chaque édition.
La dernière en date est la revendication par l’Algérie de la libération d’un otage espagnol enlevé sur son territoire par un groupe de malfaiteurs, avant d’être libéré plus loin, à la frontière malienne, par le Mouvement d’Indépendance de l’Azawad. Le message a été repris par toute la presse d’Alger avant que ce mouvement n’apporte un démenti.
La désinformation et la propagande trompeuse dans ce pays sont devenues une raison d’État, omniprésente dans tout ce qui touche à la politique intérieure et extérieure de l’Algérie, que ce soit la contestation populaire, les intérêts du Maroc avec son Sahara, ses richesses et ses avancées, ou encore les crises avec les pays ayant eu la clairvoyance de trouver dans le Royaume un partenaire sûr, crédible et avantageux.
À l’international, l’Algérie se ridiculise avec des initiatives malheureuses, telles que recruter des influenceurs en France pour propager la haine et semer le chaos, lancer des campagnes contre l’Espagne, ou encourager le terrorisme dans les pays voisins du Sahel avec ses propres forces armées, comme elle le fait contre le Maroc.
Dans une volonté de donner un impact à la désinformation alimentant cette fuite en avant, le pouvoir algérien a enrôlé l’ensemble de sa sphère médiatique dans cet aventurisme aveugle, lui faisant perdre toute consistance et toute crédibilité auprès de la population, des diplomates en poste à Alger et des observateurs étrangers.
Le résultat de cette politique lamentable ne convainc qu’un président Tebboune aux ordres des hauts gradés, eux-mêmes pris dans une spirale passéiste et le vertige de l’enrichissement illicite. Pauvre Algérie ! Pauvres médias algériens !
Par Jalil Nouri
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Plus rien ne nous surprend venant du pays des caporeaux!
La France aurait dû garder son département algérien