Le sommet de la Ligue des États arabes à Jeddah a suscité de nombreuses discussions sur la place diplomatique de l’Algérie sur la scène arabe. Le retour de la Syrie au sein de la Ligue, orchestré principalement par l’Arabie Saoudite, a jeté une lumière crue sur l’absence de l’Algérie dans ce processus. Le président syrien Bachar al-Assad, dans son discours de réintégration, a omis de remercier l’Algérie, une omission qui n’est pas passée inaperçue.
Le journaliste algérien Khaled Kabeer, dans une série de publications sur sa page Facebook, a souligné cette défaillance apparente du régime militaire algérien et de son président, Abdelmadjid Tebboune. Il a interrogé directement : « Où est donc ce rôle de l’Algérie dont les porte-parole ne cessent de parler? »
En outre, Kabeer a pointé du doigt que le retour de la Syrie a été rendu possible principalement grâce à un accord entre l’Arabie Saoudite et l’Iran. Cette conclusion a été tirée lors de la première réunion préparatoire tenue à Jeddah en avril dernier, où l’Algérie était notablement absente. Il apparaît clairement que l’Arabie Saoudite, et non l’Algérie, a joué un rôle majeur dans la résolution de cette crise diplomatique.