La mésaventure d’un groupe de touristes français ayant choisi Agadir pour une semaine de vacances vient ternir l’image d’une activité plongée dans le désordre et l’anarchie.
Le journal Le Parisien a relaté ce voyage raté au Maroc, en raison du non-respect, par un hôtel cinq étoiles de Taghazout, de la réservation effectuée par une agence de voyages, auprès de laquelle les touristes avaient payé leur séjour.
À leur arrivée, ils n’ont pas trouvé les chambres qui leur étaient destinées. L’établissement de luxe, nouvellement créé, avait d’abord affirmé n’avoir reçu aucune réservation de la part de l’agence, avant de reconnaître, par la suite, une erreur due à un problème technique. Les clients furent alors réorientés, à la charge de l’hôtel, vers un autre établissement à Agadir, situé en bord de mer… mais qui leur réserva également une mauvaise surprise.
Dans ce dernier hôtel, le groupe de touristes – une cinquantaine de personnes, dont des enfants – découvrit un chantier de rénovation presque achevé, mais toujours en travaux. De quoi leur faire regretter d’être venus dans le sud du Maroc pour une semaine de vacances “inoubliables”. Et, effectivement, elles le furent… à contre-cœur. Ils n’eurent d’autre choix que d’y séjourner, s’usant les nerfs et se rongeant les ongles au bord d’une piscine en travaux et d’une plage traversée par des motos.
L’agence organisatrice du voyage avait, entre-temps, dépêché sa représentante au Maroc, qui se dégagea de toute responsabilité dans ce cauchemar, en présentant la confirmation de la réservation effectuée auprès du palace de Taghazout et en promettant des poursuites judiciaires, assorties de dédommagements, pour consoler les touristes dépités par leur mésaventure.
Qu’en sera-t-il en 2030, si rien n’est fait ?
Par Jalil Nouri