Le Wydad Casablanca a tiré sa révérence ce jeudi lors de la troisième journée de la phase de groupes de la Coupe du Monde des clubs, s’inclinant face à Al-Ain (2-1) au terme d’un match où l’essentiel s’est joué en première mi-temps. Ce revers marque la troisième défaite consécutive du club marocain dans la compétition, organisée aux États-Unis, scellant ainsi son départ sans le moindre point au compteur.
Pourtant, tout avait bien commencé. Dès la 4e minute, Cassius Mailula ouvrait le score d’une frappe puissante, déclenchant une explosion de joie parmi les milliers de supporters wydadis qui ont illuminé les tribunes par leur ferveur inégalée tout au long du tournoi. Un public qui, malgré les résultats, s’est illustré comme la véritable star de cette édition, unanimement salué pour son ambiance, sa loyauté et sa passion.
Mais l’euphorie fut de courte durée. Juste avant la pause, l’attaquant togolais Laba Kodjo égalisait sur penalty pour les Émiratis après intervention du VAR. Puis, au retour des vestiaires, Al-Ain prenait l’avantage à la 50e minute par l’intermédiaire de Kaku, profitant d’une défense marocaine prise de vitesse. Malgré quelques timides tentatives de réaction, le Wydad ne parviendra jamais à refaire son retard.
Cette défaite vient clore un parcours frustrant pour le représentant du football marocain, qui espérait au moins décrocher une victoire symbolique dans cette phase de poules relevée. Face à Manchester City et à la Juventus, l’équipe de Casa avait montré du cœur, mais manqué d’efficacité offensive. Ce dernier match contre Al-Ain, censé redonner un peu d’honneur, s’est donc transformé en une nouvelle désillusion.
Malgré tout, le Wydad quitte le Mondial avec une immense reconnaissance pour son public, élu par plusieurs médias comme le meilleur de cette édition. Une distinction qui ne suffit pas à masquer les attentes déçues d’un peuple qui espérait mieux. Car si les tribunes ont brillé, le terrain, lui, a laissé place à de nombreuses interrogations. L’heure est désormais à la remise en question pour bâtir un collectif capable de rivaliser, à l’avenir, sur la scène internationale.
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