L’annonce par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de la reconnaissance par Israël de la souveraineté marocaine sur ses territoires du sud a retenu l’attention de la communauté internationale. Cet acte, loin d’être un événement diplomatique ordinaire, envoie un message fort quant à l’engagement des nations en faveur de la marocanité du Sahara. Cette annonce est d’autant plus significative qu’elle coïncide avec la célébration de l’indépendance marocaine, renforçant ainsi son engagement populaire, stratégique et légal.
Pour les Marocains, le Sahara n’est pas qu’un territoire, il s’inscrit profondément dans leur identité nationale et leur héritage culturel. Ainsi, la reconnaissance par Israël et l’ouverture prochaine d’un consulat général dans ces régions illustrent la puissance de la diplomatie marocaine.
Le Maroc, par ses investissements et son engagement contre le terrorisme, s’est positionné stratégiquement sur l’échiquier international. Son rôle dans la crise libyenne a également démontré son importance dans la région méditerranéenne. L’adhésion d’Israël et des États-Unis marque un changement géopolitique majeur, soulignant le rôle pivot du Maroc en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.
Toutefois, la situation reste tendue. L’influence grandissante de l’Iran en Afrique et de la Russie sur le littoral africain et le sud du Sahara constitue un défi sécuritaire majeur. Le Maroc, anticipant ces menaces, a établi une vision stratégique pour renforcer ses liens avec les pays africains et développer une industrie militaire locale en partenariat avec les États-Unis et Israël.
L’accord international sur la souveraineté du Maroc sur le Sahara consolide une vision stratégique mondiale, faisant du sud un pont entre l’ouest de l’Europe et l’Afrique. Le développement du port atlantique de Dakhla devrait booster l’économie locale, créant une ceinture stratégique pour le commerce.
L’implication d’Israël et d’autres pays européens incite la France à se positionner clairement sur ce sujet. Une reconnaissance française de la souveraineté marocaine sur le Sahara ne serait pas seulement politique, mais témoignerait d’une stratégie visant à ajuster sa politique étrangère à l’échelle mondiale.