Le célèbre chirurgien esthétique, Hassan Tazi, est actuellement jugé pour traitre d’êtres humains. L’audience qui s’est tenue à la Cour d’appel de Casablanca a été marquée par de longues plaidoiries de la défense, mettant en avant des critiques envers la police judiciaire concernant l’enquête menée contre les accusés.
Me Moubarek El Meskini, avocat principal du médecin accusé, a soulevé la disparition d’un procès-verbal crucial dans le dossier. Il a demandé que ce document soit présenté et a suggéré que l’illégalité de l’audition de l’épouse de Tazi pourrait être à l’origine de sa suppression. L’avocat a également demandé une enquête complémentaire à ce sujet.
De son côté, l’avocat Aater El Hawari, défenseur d’une des accusées en liberté provisoire, a critiqué les conclusions de la police judiciaire, affirmant qu’elle avait dépassé ses compétences en émettant des accusations directes contre sa cliente. Il a souligné que le jugement devait relever de la compétence exclusive du pouvoir judiciaire.
L’audience a été reportée au jeudi prochain en raison de l’absence d’un témoin clé convoqué par la défense de Tazi. Cette prolongation permettra à la défense de poursuivre ses plaidoiries, remettant en question les procédures de l’enquête et exposant les présumées irrégularités du dossier.
Cette affaire soulève des questions importantes sur les pratiques médicales et la protection des droits des patients. Les débats en cours mettent en lumière l’importance de mener des enquêtes rigoureuses et conformes aux procédures légales pour garantir la justice et l’équité. La prochaine audience sera décisive pour l’avenir de cette affaire hautement médiatisée.