Les dessous brûlants de l’affaire « Escobar du Sahara » : Révélations sur Naciri et Bioui

Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca a pris une décision capitale dans le cadre de l’affaire du trafiquant de drogue surnommé « Escobar du Sahara ». Saïd Naciri, président du prestigieux Wydad Athletic Club, et Abdenabi Bioui, président de la région de l’Oriental, ont été officiellement poursuivis pour leur implication présumée dans un réseau international de trafic de drogue, ainsi que pour des chefs d’accusation liés à la falsification et à la formation d’une organisation criminelle.

Cette affaire, qui a éclaté l’été dernier à la suite d’une plainte déposée par le baron de la drogue international, Haj Ahmed Ben Ibrahim, a connu une progression rapide de l’enquête. Les interrogatoires des accusés, dont Saïd Naciri et Abdenabi Bioui, ont été minutieusement menés par le juge d’instruction et ont abouti à cette décision de les poursuivre en justice.

Le dossier de l’affaire « Escobar du Sahara » devrait être transféré à la chambre criminelle de première instance de la Cour d’appel, où la date de la première audience du procès des accusés sera fixée. En attendant, les autres personnes impliquées dans cette affaire attendent la décision du procureur général du roi sur les poursuites à leur encontre, afin de déterminer le début de leur procès.

Outre Naciri et Bioui, plusieurs autres individus sont également poursuivis dans cette affaire, notamment l’ancien député Belkacem Mir du Parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM), des hommes d’affaires, une styliste, des gestionnaires d’entreprises, des commerçants, un notaire, des membres des forces de sécurité et des fonctionnaires.

Cette décision judiciaire marque une étape importante dans la lutte contre le trafic de drogue au Maroc et souligne l’engagement des autorités à poursuivre les responsables présumés, quelle que soit leur position sociale ou professionnelle.