Les séparatistes du Polisario poursuivent leur descente aux enfers et s’approchent, de jour en jour, de la disparition de leur mouvement avec ses rêves impossibles à réaliser, après des dizaines d’années de provocations à l’égard du Maroc et de tentatives d’atteinte à sa souveraineté, mais sans résultats ni sur le terrain, ni au niveau politique.
Le coup fatal viendra dans peu de temps des États-Unis, dont un élu républicain, Joe Wilson, a déposé une demande d’inscription du Polisario sur la liste noire du terrorisme international, chose qui le poussera à la débandade et à une dissolution avancée.
Par ricochet, la mesure, qui a été soutenue par un autre représentant, cette fois-ci démocrate, aura des répercussions directes sur l’Algérie, qui a créé, abrite, finance et manipule le mouvement, puisqu’elle n’est pas loin de suivre la même voie pour complicité et soutien à un mouvement terroriste, sur lequel pèsent en plus des accusations de trafic d’êtres humains, de drogue et d’armes, ainsi que des actions de déstabilisation dans des pays de la région, mais également ailleurs en Afrique, tout comme dans des zones de conflit à l’image de la Syrie, où sa présence a été confirmée auprès de groupes terroristes de diverses mouvances, avec un statut de mercenaires au service de causes obscures, à l’instigation des services algériens.
Une Algérie qui, justement, ne sera plus à l’abri de sanctions internationales inévitables après la décision américaine de blacklister le Polisario, si elle poursuit ouvertement ou dissimule la poursuite de sa politique de maintien en exercice des responsables séparatistes, qui n’ont plus d’autre choix que le repentir et le retour, sous conditions, dans la mère patrie, après des dizaines d’années d’errance et de fourvoiement à la solde de l’Algérie et de ses chimères.
Par Jalil Nouri