C’est une délégation patronale française de haut niveau qui pose, ce mercredi, ses valises à Dakhla pour une prise de contact avec le chef-lieu de la région de Dakhla-Oued Eddahab — preuve, s’il en est, de l’intérêt qu’elle suscite auprès des investisseurs français depuis l’appel et les encouragements du président Macron, désireux d’en faire le moteur de leurs projets futurs. Plusieurs grands groupes ont déjà été séduits par les opportunités offertes.
Conduite par le dirigeant du groupe Engie en France, leader du secteur énergétique, la délégation entend s’appuyer sur les projets récemment menés par des entreprises françaises de divers secteurs et mener des entretiens de haut niveau, sur la base des rapports préparés par les services de l’ambassade et par leurs conseillers, afin de préparer le terrain et dissiper certaines inquiétudes persistantes. C’est notamment le cas pour les investissements dans l’hydrogène vert promis à la région de Dakhla : si la direction a perçu le potentiel, certains actionnaires demeurent réticents à engager des montants importants dans un contexte régional encore disputé.
Cette réserve n’est toutefois pas partagée par le président d’Engie, Jean-Pierre Clamadieu, qui met en avant les atouts du territoire et assure vouloir lever les craintes. Durant les deux jours passés à Dakhla, la délégation française aura tout loisir de constater que le Sahara est un espace sécurisé et bien administré, propice à des investissements d’avenir parmi les plus prometteurs.
Par Jalil nouri