La sélection nationale marocaine des moins de 20 ans a gravé son nom dans les annales du football mondial en remportant la Coupe du monde U20 pour la première fois de son histoire, marquant également une première historique pour le football arabe. Les Lionceaux se sont imposés face à l’Argentine sur le score de deux buts à zéro lors de la finale disputée au stade national Julio Martínez Prádanos dans la capitale chilienne Santiago.
Le Maroc devient ainsi la deuxième sélection arabe à atteindre la finale de cette compétition après le Qatar en 1981, année où les Qataris s’étaient inclinés face à l’Allemagne de l’Ouest sur le score sans appel de quatre buts à zéro en Australie. Mais contrairement à leurs prédécesseurs, les jeunes Marocains ont su franchir l’ultime marche et décrocher le précieux trophée.
La rencontre a débuté avec une intensité remarquable des deux côtés, l’arbitre italien Maurizio Mariani donnant le coup d’envoi d’un match au rythme soutenu dès les premières minutes. À la douzième minute, le Maroc a ouvert le score grâce à une magnifique frappe sur coup franc de Yasser Zaabiri, dont la précision n’a laissé aucune chance au gardien argentin. Cette réalisation a électrisé les supporters marocains présents dans les tribunes et mis les Lionceaux sur les rails de la consécration.
Suite à cette ouverture du score, la défense marocaine a dû faire face à une pression constante de la part de l’Albiceleste qui multipliait les offensives pour revenir dans la partie. Malgré ces assauts répétés, le portier marocain Ibrahim Gomez est resté impérial, repoussant toutes les tentatives adverses avec autorité et sérénité.
La vingt-neuvième minute a été le théâtre d’un nouveau moment de grâce pour les Lionceaux. Après une action collective parfaitement orchestrée initiée par Othmane Maamma, Yasser Zaabiri s’est à nouveau illustré en trompant la vigilance de la défense argentine pour inscrire son second but personnel et porter le score à deux buts à zéro. Ce doublé du milieu de terrain marocain a considérablement compliqué la tâche des Sud-Américains.
L’équipe du Tango a tenté de réduire l’écart avant la pause, mais s’est heurtée à un bloc défensif marocain parfaitement organisé et compact. Le Maroc aurait même pu aggraver la marque par l’intermédiaire d’Othmane Maamma, mais la défense argentine a sauvé in extremis son camp. Le premier acte s’est achevé avec une avance confortable de deux buts pour les protégés du sélectionneur marocain.
La seconde période a vu l’Argentine exercer une pression accrue sur l’arrière-garde marocaine dans l’espoir de renverser la vapeur. De leur côté, les Lionceaux ont opté pour une stratégie basée sur les contre-attaques rapides, exploitant les espaces laissés par un adversaire contraint de prendre des risques pour revenir au score.
Malgré les occasions créées de part et d’autre durant cette deuxième mi-temps, le tableau d’affichage n’a pas évolué. Les jeunes Marocains ont su gérer leur avantage avec maturité et intelligence tactique pour préserver leur précieux avantage jusqu’au coup de sifflet final, décrochant ainsi le titre mondial amplement mérité tant par la qualité de leur jeu que par leurs résultats tout au long du tournoi.
Le soutien massif des supporters marocains a constitué un atout majeur pour les Lionceaux tout au long de cette épopée chilienne. Venus des quatre coins du monde pour encourager leurs joueurs, ils ont transformé le stade en une véritable forteresse avec leurs chants et leurs drapeaux. À cet appui inconditionnel des Marocains s’est ajoutée une sympathie remarquable de la part du public chilien, qui a manifesté une affection particulière envers la sélection marocaine, créant une atmosphère unique et inoubliable pour cette finale historique.