Les accusations gratuites et répétées du gouvernement algérien à l’encontre du Maroc semblent s’intensifier, mais elles ne dupent pas un peuple algérien lucide et conscient des réalités. Qu’il s’agisse d’accuser le Maroc de comploter pour déstabiliser l’Algérie en provoquant des incendies de forêt, en inondant le pays de drogues, en introduisant Israël dans la région, ou encore en le soupçonnant de corruption au sein de la CAF et de la FIFA, ces allégations ne sont que des diversions destinées à détourner l’attention des véritables problèmes internes que connaît l’Algérie.
Les autorités algériennes sont allées encore plus loin, une fois de plus, en accusant des citoyens marocains d’espionnage. La justice à Tlemcen a ainsi annoncé le démantèlement d’un prétendu réseau de renseignement impliquant des Algériens et des Marocains. Selon les autorités, ce réseau aurait été mis à jour suite à l’arrestation d’un citoyen marocain ayant franchi illégalement la frontière. Cette histoire, qualifiée par certains observateurs de « théâtre grotesque », survient à un moment où le régime algérien cherche désespérément à masquer ses échecs, notamment à l’approche des élections présidentielles.
Pour de nombreux analystes, ces accusations font partie d’une stratégie de propagande bien rodée, utilisée par le pouvoir en place pour manipuler l’opinion publique et détourner le débat des véritables enjeux. Comme le souligne le militant politique algérien Shauki Ben Zahra à Hespress, ces mises en scène ne sont qu’une tentative de rediriger la colère populaire face aux conditions économiques et sociales désastreuses vers un ennemi extérieur fictif.
Ben Zahra va plus loin en ridiculisant l’idée d’espions marocains opérant en Algérie de manière si archaïque à l’ère des technologies avancées. Il se demande quelle installation stratégique à Tlemcen justifierait un tel espionnage. Pour lui, ces accusations ne sont qu’une manifestation supplémentaire de l’obsession maladive du régime algérien pour le Maroc, obsession qui se reflète dans les discours de ses dirigeants, y compris celui du président Abdelmadjid Tebboune, qui n’hésite pas à blâmer le Maroc pour des problèmes aussi divers que le manque d’eau en Algérie.
Il est évident que le peuple algérien n’est pas dupe. Les manœuvres du régime visant à diaboliser le voisin marocain sont de plus en plus perçues pour ce qu’elles sont : des tentatives désespérées de maintenir le contrôle sur une population de plus en plus consciente de l’échec de ses dirigeants à résoudre les vrais problèmes du pays. Il est temps que le débat en Algérie se concentre sur les véritables défis auxquels le pays est confronté, plutôt que sur des accusations infondées et des théories du complot.
C’est difficile d’arrêter des chiens qui aboient, alors on les laisse aboyer
Vous dites que ces manœuvres ne dupent pas un peuple algérien lucide et conscient des réalités. Détrompez-vous et faites un tour sur les RS. Le peuple n’est plus apte à réfléchir par lui même suite à 60 années de propagandes anti-marocaines. Fermons nos frontières et instaurons les visas. Que Dieu protège notre chère patrie de ce voisin hystérique.
De même, surveillons nos élus et influenceurs sous couvert de religion qui montent le peuple contre son ROI