Le gouvernement espagnol a sifflé la fin du système des « Visas Dorés » sur son territoire au mois d’avril dernier, 24 heures après cette annonce, la mesure est devenue effective pour surprendre bon nombre d’intéressés marocains courant après ce privilège.
Pour rappel, les « Visas Dorés » permettaient à toute personne désireuse d’investir en Espagne à hauteur de 500.000 euros de bénéficier de ce document ainsi que femme et enfants, document qui leur ouvrait les portes librement de l’ensemble de l’espace Schengen, de travailler en Espagne et de bénéficier des avantages sociaux.sans oublier l’accès à l’éducation.Une aubaine pour tous ceux disposant du pactole.
Les marocains sont devenus les troisièmes à en bénéficier grâce à cet investissement après les russes et les chinois.Sauf que tous ces investissements se sont concentrés sur la Costa Del Sol andalouse, Madrid , Barcelone, Valence, Almeria et Las Palmas,créant au fil des ans la plus grave crise du logement que l’Espagne n’ait jamais connu et qui a poussé ses habitants à crier leur colère dans les rues.
Parallèlement à « l’invasion des centre-villes par les touristes étrangers auxquels ils n’ont plus accès librement,les espagnols ont demandé au gouvernement, sous peine de le sanctionner lors des élections de mettre fin aux avant(ages accordés aux bénéficiaires des « Visas Dorés »,une requête à laquelle il a répondu favorablement dans un délai express qui a pris de court tous les candidats en attente de la régularisation de leurs dossiers.Le procédé visait à ne pas créer un afflux de demandes de dernières minutes avant le sifflet final.
Récupérant la somme de 500 millions de centimes, ils sont de nombreux marocains, par milliers disent certaines sources à Madrid, à avoir rebroussé chemin après avoir vu leur rêve d’une meilleur vie s’envoler.Difficile de les plaindre.
Par Jalil Nouri